F Vallotton |
"(...) nous sommes tous au dedans de beaux tournesols dorés, bénis de notre propre semence & des corps-accomplissements beaux nus dorés poilus qui grandissent en tournesols fous noirs et formels dans le crépuscule (...)" A Ginsberg Sunflower Sutra
Plus de la moitié de l'année 2014 et le début 2015 ont été marqués par des événements sanglants, inhumains, et avilissants pour l'Homme dans ce monde devenue terre d'infamie. Et je ne parle même pas de ce travail de sape commencé depuis des lustres, intense, quotidien, qui fait de tant d'hommes des bourreaux de leur propre planète comme de leurs frères. Certains le font sciemment, d'autres par facilité et soif du lucre, d'autres enfin par manque de conscience et de volonté. Ajoutons à cela une société plus étonnamment tournée vers un passé mythique, donc menteur, que vers un engagement de Renouveau et de Partage.
Il y a quelques années l'idée d'un "choc des civilisations" avait marqué les esprits, et cette idée d'ailleurs continue ici et là à être exploitée afin de trouver un coupable idéal facilement identifiable. Cependant, cette idée me parait bien maladroite et bien erronée. Le "choc" que nous subissons depuis des décennies n'est que celui d'un mépris absolu sous le masque de la soif d'argent et du pouvoir. Les hommes qui sont atteints de cette folie proviennent de toutes les civilisations que l'on peut imaginer et trouver dans le monde. Ils sont manipulateurs, cupides, et leur état d'esprit est proche de celui des mafias et des assassins des régimes totalitaires; et toutes les civilisations en sont en fait contaminées et victimes. Et cela devient un combat entre Culture, Connaissance, Libertés face à l'asservissement, au délire des profits et à la destruction de l'Intelligence elle-même.
Devant les actes de barbarie commis ces derniers mois, je me suis demandé si je ne vivais pas dans un cauchemar. Les mots n'arrivent parfois même plus à concrétiser une émotion pris eux aussi dans les sables mouvants d'un monde devenu délirant ! Mais il ne faut surtout pas oublier ces personnes qui ont été ainsi sacrifiées sur l'autel de la folie humaine: comme ce guide de randonnée qui vivait dans les Alpes-Maritimes et qui a eu le malheur de rencontrer la mort sur un chemin de montagne (j'ai tant aimé moi-même randonner pendant des années...), comme pour tant d'autres hommes et femmes qui ont perdu la vie en France ou ailleurs dans le monde parce qu'ils voulaient simplement faire rire, informer ou aider, ou parce qu'ils représentaient un État libre ou une religion particulière. Tout cela résonne et raisonne dans nos cœurs et nos consciences, pour longtemps!
F Varley |
***
Ce n’est pas ma tasse de thé,
Ce monde formaté !
Tous ces semblables sans visage :
Habits, cheveux, mots, pensées, rage
De vivre au prix de tout gâter !La grimace trop rude
D’une histoire qui tourne en rond !
L’apocalypse est de saison,
Mais le « refus » cherche son Rude !
Ce sexe métastase
Qui vient pourrir tout l'être et tue
Le sentiment comme un rebut,
Trompant le plaisir qu'il écrase !
Ombre marquée de cernes,
D'imaginer des vies perdues !
Et de mourir sans mort, déçu
De n'être qu'un vouloir trop terne...
De délaisser la France,
Et d'oublier d'où nous venons,
Forêt de lettres, tourbillon
D'idéal, d'amour, d'élégance...
Aux premiers morts du débarquement du 6 juin 1944
A tout pris de vos vies sur son reflet de plomb ;
C’était si évident que la fin allait suivre,
Et si presque normal d’éteindre vos chansons…
Et de l’humilité son regard le plus fort !
Aux tremblements des mains, aux nausées, aux images
Serrées sur votre cœur, vous défiez la mort !
Il en reste la marque indicible des pleurs,
Et comme transformée en creusets qui s’étirent
Là où vos mains tendues n’ont pas trouvé preneur…
C’est si vieux et si près, le temps d’un long nuage,
Le temps de la folie où la haine a vomi
Tout ce que l’homme a fait depuis la nuit des âges,
Tout ce qu’il a aimé, pensé, construit, écrit…
Il y a ces nations qui n'ont pas d'existence,
Qui ressemblent aux près faits de millions de fleurs,
D'Angleterre, Amérique, Australie et de France
Et dont chaque soldat agit du même cœur;
Il y a ce sursaut à l'impossible épreuve,
Ce besoin de sauver et de vivre demain,
Cette force toujours qui surgit comme un fleuve
Et disloque les croix gammées des assassins...
Un miroir d'eau glacée, pareil au printemps-givre,
A recouvert vos corps dans l'infini des mers,
Mais ce qui ne meurt pas patiemment nous délivre,
Et le soleil fond l'ombre où se cache l'enfer.
photo JL Garac |
***
Le rêve est le diamant qui lacère nos cœurs,
Ainsi le sang du doute à l'impossible lie
Cette image de soi où la vie tourne et meurt...
Pourtant, j'avais frôlé un monde d'allégresse,
Il chantait d'un regard entre tous mes amis,
Chacun trouvait sa place et l'amitié sans cesse
Créait de nouveaux champs de poèmes parmi
Cet art de découvrir et de changer nos âmes!
Nul poison n'y venait dicter ses professions,
L'Homme y portait un Homme en lui comme une femme
Et préférait le Vivre au lieu des obsessions!
J'ai vécu oubliant que le temps est un leurre,
Et que tout se décide autour de nos vingt ans,
Le reste est remplissage et la vie intérieure
Maquille d'illusions nos chemins sans printemps...
Un peu comme un chien qui colle à son maître,
Dans mes yeux les photographies des jours
Disent la vie...et ce qu'il faut admettre...
Écartés, écartelés, les mots roulent
Dans tous les jeux que l'on peut concevoir,
Reste la blessure étourdie et saoule
De se voir livré à ce destin noir!
La solitude est une lune rouge,
Constamment retrouvée dans notre nuit,
Tout se recommence et puis rien ne bouge
Hors le constat tremblant de cet ennui...
Je ne sais d'où me vient ce sortilège,
De moi ou d'un monde anormal et sot,
Aimer, c'est vrai, quelquefois se protège,
Et quelquefois meurt d'un rêve trop beau!
Pris aux fers d'infamie et de faute éternelle,
Dans l'arc-en-ciel de sang au fond de son secret!
-La Liberté d'Aimer devait être si belle!
Les corps souffrants, fermés sur un espoir sans force,
L'impossible guérison que les mois n'amorcent
Jamais: printemps de morts, étés de naufragés...
Le vol d'un retour bleu parmi les bleus des vagues,
Une respiration de soleil sur tons gris,
Sur ce mur un profil qu'un homme inconnu tague!
En tatouages noirs de ronce et de piquants,
Et revit dans le sexe insatiable, inconscient,
Où l'amertume est froide et l'obsession étrange!
Dis le mot au geste enfuit,
Dis la main, le saufconduit,
Les bras serrés que l’on aime !
Le papillon aux pétales,
Dis le chemin qui dévale
Entre la mer et l’azur !
Dis la charge d’espérance,
Dis le nombre des amis,
Tout ce que l’on a promis
Dans le rêve de l’enfance !
Les collines et les plaines,
Dis les fruits à perdre haleine,
Frais comme neige d’antan !
Que la guerre est hors de nous,
Qu’il ne faut vivre à genoux
Ni devant mille cohortes,
Dis que l’hirondelle est libre,
Que partout le soleil vibre,
Que sans papier va le vent !
O Dix |
Chaque espace de terre et chaque espace d’eau !
Le Mépris et l’Égoïsme ont fait table rase,
Ces rois prenant déchets pour sceptres et manteaux.
Mais les butins volés aux hommes de tout temps
Se sont changés en sable et en sable mouvant !
Le désert est partout tapi, et la misère
Ce que la pollution n’aura pas pu détruire,
La Haine le fera, pouvant se reproduire,
Et les indifférents crieront « sauve qui peut » !
Incultes et malpolis,
Disent l’état de la France…
L’idiot marche à sa folie !
En négatif s'offrent frères;
Le constater nous fait peur,
L’absence, elle, est plus que fière !
Impossible de l’Amour,
Tous les dons, gemmes d’ivresse,
Sont dissous au sel des jours !
L’arnaqueur est pris au piège !
Seul, le Roi se meurt, plaqué
Comme un pantin sur son siège…
Comme un martèlement sans fin,
Signe les psychopathes; sacre
Du Meurtre aux gibets des chemins!
Où la torture, au gouffre humain,
Mêle victime et bourreau d'ange,
Dans le manège du destin...
Des plus obscures chambres noires,
Aux lasers dansants lumineux,
Mais pour résumer mon histoire,
L'image s'efface à mes yeux !
Des cheveux ras, des t-shirts blancs,
Des rinceaux tatoués en herbe
Sur de longs bras évanescents,
Mais jamais "aimer" comme verbe...
Dont l'onde éblouit toute scène,
Au printemps des garçons d'avril
Dont l'impression est un phosphène,
L'hiver nu, lès Miromesnil...
Aux plages de blanc et de bleu
Cachées du monde, et qui frissonnent
D'un même désir amoureux,
Qu'en fin de jour tous abandonnent...
Un vrai visage de caresses?
Combien ai-je attendu de soirs
Pour n'en connaître aucune ivresse,
Aucune lueur de l'espoir?
De plans farfelus et troublants,
Pour croiser ce "je" si complexe
Qui nous échappe au fil du temps,
Et qu'un constat anodin vexe...
Silhouette ou pirouette d'homme,
Parfum prenant aux convictions,
Racine et ambre, à la fleur comme
La plus galvaudée des passions...
Un banc perdu vers l'horizon,
Presque habitué au sordide,
Presqu'oubliant que ma maison
N'avait plus rien de très solide...
Longtemps j'ai attendu ta main,
Celle qui donne et qui délivre,
Qui sait le silence et la faim,
Ouvrant ou écrivant un livre,
Et touchant hier comme demain...
JonOne |
Et pourquoi moi?
Cela semble un jeu à suivre;
-Mourir est roi!
Tombent partout!
Chacun le sent sur sa route,
Jusqu'au jour où
Va le saigner...
Ce si beau monde est un drame
A enseigner!
En un Seigneur,
Une pensée, force noire
Ou blanche en fleur!
Vrillent nos corps,
Les prières sont futiles
Mêmes aux morts!
Nos intentions,
Mais est-ce que l'amour sauve
Cette obsession?
De croire en nous?
Le poème est la lumière
Sans dieu jaloux;
Affleurant là,
Et peut diriger la science
Pour un combat!
Des cœurs peinés,
Il est l'aube des décombres
Et nouveaux nés!
Qui ne connaîtront pas de peines;
Leur délit se mesure au fiel,
Aux tourments, aux coups bas, aux peines,
Lâchés au hasard des semaines!
Jamais de marques ni blessures,
Ils ne produiront que du tort!
Leur cour, au cœur de ces ordures,
Compte des complicités sûres...
Avance au pas comme une lave
Noire...ronde des fous hantés
Par le pouvoir et qui entravent
Tout, et tous s'y trouvent esclaves...
Dali |
Jamais debout, unique,
Jamais ancré d'un bloc
Dans sa philosophie,
Jamais soleil physique
Sans mystère, sans toc,
Sans poison pour autrui!
Ni un ni une idée
D'amour si généreux,
Ni robot, ni soldat
En marche décidée,
Pas plus roi qu'il n'est gueux,
Ni mort ni cœur qui bat !
Pas un don qui soulève
La graine d'un sillon,
Pas une foi bientôt
Bouleversant nos brèves
Vies et la terre au fond
Boueux de ses fléaux!
Il n'est pas l'illusion
D'un bout de galaxie,
Ni pour désaltérer
La source des passions,
Son histoire asservie,
En gloire déterrée,
Est décomposition!
L'Homme n'a pas de corps,
Ni regard, ni visage,
Il porte un loup au bal
D'un destin sans remords;
Plus léger qu'une page,
Un blanc horizontal
Trace un chemin qui dort!
Dans la lumière et dans la nuit
A travers l'Histoire et les guerres!
Et nul jardin ne saurait mieux
S'approprier la part des cieux
Qu'en soi la rose solitaire!
Où est le faux, le vrai, perdu
Dans le sang mêlé d'ignorance;
Comme il est long le temps d'espoir
Jamais sorti d'un tunnel noir,
Comme le doute et la souffrance.
Mon cœur décline à l'horizon,
Là où les échos des chansons
Fondent au miel du crépuscule.
Que peuvent les mots bien trop purs
Devant le non-sens et l'obscur
Mariant Tragique et Ridicule !
J'ai vu passer tant de douleurs,
D'êtres aimés pris dans la peur
De n'être plus rien sur la terre;
Même s'effacent les regards
D'amour donnés par le hasard
Au sablier de nos misères.
J'aurai attendu si longtemps
Cette attention d'un seul moment:
Silhouette d'homme et douceur tendre,
Que j'ai pensé plus d'une fois
Laisser tomber ce chemin las
Où dans le vent tournent les cendres!
Tout le destin porte sa croix,
L'absence est absence de soi,
Et se chercher crie son "je t'aime"!
Au jardin des nuits de l'été,
Gethsémani revient hanter
L'âme des fleurs et des poèmes !
Dis-moi ton regard sur le doute,
Donne-moi l'ombre et le soleil,
Les liens de l'aube au crépuscule,
Ce qui ne sera plus pareil,
L'absolu et le ridicule !
Si d'autres corps prennent tes yeux,
Évoque-moi ce grand ciel bleu,
La force où renait l'évidence,
La soie de peau et son parfum,
La courbe où le plaisir se lance
Comme s'il fût resté à jeun...
Si tu marches au long des dunes,
Dis-moi la joie et la fortune
De ces grains de jours sous tes pieds,
Apporte au vent un seul murmure,
Bien plus intense qu'un papier
Où la poésie s'aventure...
Si tu découvres l'infini,
Pense que l'amour ne ternit
Jamais, et qu'il devient la vague
D'étoiles de nos souvenirs;
Mais parfois le passé divague
Et le mensonge est l'avenir !
photo JL Garac |
Aux bras d'amour de ton père,
Tu t'étonnes du mystère
Qu'offre la terre pour toi...
Le croquis des jours avance;
La vie crée un présent dense
Dont on oublie le portail...
Des mots comme des annonces,
Des mots comme des réponses
A ce monde des passions!
J'ai parcouru trop de choses,
Dont l'être humain, triste rose
Qui prend la couleur du sang...
Ces poèmes témoignages,
Ce goût des soleils aux pages
D'un monde au bord des rebuts...
Là où viennent des menaces
Que nul n’aura vu en face
Dans d’impossibles combats !
Sur le médiocre et l’obscène
Du seul profit des sans-gênes,
Rien ne pourra plus germer !
De l’esprit de la Nature,
Ouvrira dans ses blessures
La création que l’on voit;
Deviendra partage et fête,
Nul ne sera plus si bête
Pour délaisser le bonheur !
A l’équation des corolles,
Se substitueront aux rôles
Prisés par les Dieux jaloux…
Les sept piliers de la déconnexion
Corps déconnecté de la Terre
Pulsions déconnectées du Vivre
Travail déconnecté du Bien
Œuvre déconnectée du Sens
Expérience déconnectée du Vrai
Esprit déconnecté de la Culture
Je ne suis pas un rêve en moulin,
Mon cœur décroche aux pistes idiotes
Où l'on meurt par vertu au matin...
Je n'y ai vu que moi chaque fois
Qu'un sentiment vous dit "tu existes",
Et que l'autre détourne ses pas...
Où l'on va trainer de jours en nuits,
Les faux visages en rictus cernent
Nos illusions d'un gouffre d'ennui...
Embrocher les voleurs du pays,
Mais le délabrement est immense,
Et le champ du déshonneur pourri !
Notre vie s’écoule en gouttes d’heures,
Alourdies d’images et de mots,
L’humanité semble un profond leurre
Et tout court pour aller à vau-l’eau !
photo JL Garac |
Comme la nuit qui colle au jour ;
Le « savoir » ne vaut qu’une pomme,
C’est « tuer » que l’on veut toujours…
Nous voilà partant pour mourir!
Qu'importe le beau, le fragile,
Les sons d'os brisés font plaisir...
En flammes du présent d'horreur,
Comment détruire est une agape
Où le sang coule par bonheur!
La mort se sert de ses valets;
L'homme n'est rien qu'une ripaille,
Mais il se mange à son banquet...
Le meurtre a le goût du mystère,
L'homme a aimé tout ce qui nuit
A sa personne et à ses frères...
Hier vidé des dieux terribles,
L'absurdité jetait son fiel
Sur la politique et la Bible;
Qui traînent leurs sabots de fange?
Que c'est un dieu bien "nihilant"
Qui fait la Bête et non plus l'Ange!
Comme une tête au vent des sables,
Ainsi tout trancher jusqu'à soi
Et tuer ce qui est tuable...
Si peu d'hommes veillant de cœur et de pensées,
Si peu de jours offerts aux nuits des destinées,
Et la raison mourant puisque tout vient trop tard...
Le crépuscule bout de chaque pollution,
Un désert de déchets avance, et l'obsession
D'être des condamnés éteint le mot "droiture"...
Ce qui faisait rêver au sein de notre enfance
S'écroule et disparaît, le poids de nos démences
Nous fait peindre nos vies de démons noirs sans fin...
Nous voilà dérisoires, porteurs du dégoût
De tous les innocents abandonnés partout
Et des siècles de morts jusqu'à nous innombrables...
Les déraisons et les démences,
Les désaxés déculottés,
Les démissions en décadence...
Les dévorés qui se détruisent,
Les dévoyés tout débridés,
Et les sentiments qu'on déguise!
Deviennent rois de nos défaites:
Pissoir Deschamp au dégoté,
Et les débiles "Dieux" des fêtes!
Les demeurés, les déplorables,
Accompagnés des défroqués
Et du gros des indéfendables,
La terre nue pleure, déprime,
Et l'esprit défait a gobé
Le noir dessein qui nous décime...
César |
Attend Deo Santo
Tant de couples d'égo
Qu'elle va imploser...
Les poisons ont fini
De tuer ce qui vit
Pour de folles fortunes...
Attend Deo Santo
Tant de couples de faux-
Culs, tueurs névrosés...
Chorégraphie des fleurs,
Le travail du bonheur
Qui venait nous surprendre...
Attend Deo Santo
Tant de couples d'idiots
Qui ont tout explosé...
Petite pomme, adieu!
La chimie flatte mieux
Le corps qu'elle empoisonne...
Et l'Arche de Nausée
Attend Deo Santo
Tant de couples barjots
Aux gènes composés...
Ondulation du temps,
On dit qu'un continent
De déchets tue la vie...
Attend Deo Santo
Tant de pauvres salauds
Au cœur décomposé...
photo JL Garac |
Sur des vallées profondes,
Lorsque fuit le brouillard
Dans les chaleurs du monde.
Le vieux soleil m'appelle
Vers la neige éternelle
Que l'on cherche à jamais.
Et bordé de parfums,
C'est là ma seule adresse
Et sans regret aucun.
Des costumes des fleurs,
Ces larmes de couleurs
Et d'esprit des prairies,
Une main de nuage,
Me disant l'essentiel
De notre court passage.
De Nature et des Hommes,
Et pour ce que nous sommes
Libres de nos actions.
Va se rouiller à nos consciences!
Que faisons-nous au cœur lassé
Pour n'être que cendre d'errance?
Jean-Louis Garac poèmes 2014-2015
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