Attention : sperme, touze et magie ! (Littérature érotique!)


(0) commentaires


Un Erotique [1] dans le jardin du concombre godifié !

« Hakim sent un jet dru, chaud, l’atteindre au téton gauche, couler le long de son torse, franchir l’un après l’autre l’obstacle des tablettes de ses abdos, mouiller son pantalon, couler jusqu’entre ses cuisses. Larry avait tellement envie qu’il inonde sa victime. Pendant que ses doigts reviennent tordre sans merci le mamelon arrosé. » Larry Poppers, Andrew Stephen STEELCOCK, H&O, 2008


Le concombre godifié, qui s’est retiré de la vie publique pour finir de verdir au soleil de la sagesse et des saintes occupations, a bien voulu nous donner son "opinion" depuis sa thébaïde [2] sur le livre "Larry poppers". Soulignons, car nous ne sommes pas dupe, la fausse indignation du Concombre, si savoureuse au demeurant...

Ainsi, sous le nom de Pédalos III, le concombre godifié est devenu un soi-disant grand prêtre, certes peu orthodoxe, très éloigné des occupations qui furent les siennes pendant longtemps. S’il sort aujourd’hui de son silence c’est pour mettre (faussement) en garde contre certains livres dangereux qui risquent d’envahir les libraires et les esprits dits fragiles !!!

Nous lui laissons la parole :

« Mes chers frères et soeurs, je sais que vous continuez dans l’erreur qui est la vôtre et que vous n’êtes pas encore touchés par la grâce divine qui vous empêcherait de goûter à toutes les illusions de la vie qui s’expriment dans le non-jugement et l’abandon des règles ancestrales pour rêver après le bonheur, la libre sexualité, la liberté de conscience, la fraternité entre homo et hétéro, et autres fadaises inventées pour vous détourner des noirs tourments qui doivent occuper vos esprits ! Un livre actuellement menace encore plus les remparts de la chrétienté, il s’agit du livre maudit d’un certain Andrew Stephen STEELCOCK : « LARRY POPPERS » !!! (éditions H&O, 2008)

Déjà le rire est la base de cette abomination, et rappelez vous ce que le rire peut entraîner (« Il nome della rosa » d’Umberto Eco), il s’agit d’un rire sournois car basé sur le pastiche !!! Oui, le pastiche comme dans « Gay Vinci Code » de Pascal Fioretto ou « Dix petits phoques » de Jean-Paul Tapie. Ainsi le détournement, l’amusement, la raillerie sont autant d’instruments diaboliques pour pervertir les esprits ! Et n’allez pas écouter les pédants qui vous parleront du pastiche en tant qu’art de Rabelais à Proust, ils ne feront que vous étourdir en vous amusant ! Pauvre Joanne Kathleen Rowling [3] ainsi roulée dans le sucre d’une impertinente plaisanterie, elle dont les oeuvres ont au moins redonné le goût de la lecture à tous les morveux [4] pré-pubères de la planète !

Ce livre parle de magiciens, de sorciers [5] d’enculades interminables, d’un sabbat où le seul but est de laisser parler son corps et ses envies !

Le héros « Larry » est lui-même né d’une baguette pour ne pas dire de deux braguettes de stupre ! Dieu, Tabernacle et Pompe à Moule, fallait-il que ce gallois, STEELCOCK, aille de même ranimer les effluves du poppers pour sublimer son oeuvre diabolique ! Oui ce fameux poppers que votre président actuel a si bien fait d’interdire dans son merveilleux et édifiant décret n°2007-1636 du 20 novembre 2007 ! Voilà une saine lecture et qui vous fera réfléchir : comment peut-on être gay et vivre déjà dans la débauche et vouloir en plus un excitant supplémentaire ! Fuyez nitrites d’alkyle base de ce sous-poppers qui était encore en vente ! Comme avait déjà fuit le vrai poppers à base de nitrites de butyle et de pentyle depuis 1990 !

Surtout continuez à interdire car ce mot est sacré et mérité ! On s’y attarde depuis 2000 ans et il a fait la fortune des Eglises ! Interdisez l’alcool qui empêche tant de voyous de venir à la messe, la voiture qui tue tant de chrétiens potentiels (pots en ciel ?), le travail qui déprime au plus profond tant d’âmes qui pourraient venir chanter dans une chorale les louanges de Dieu au lieu de s’abrutir d’anxiolytiques ! La liste serait longue ! Merci en tout cas aux apprentis sorciers qui ont interdit le poppers car ils laissent le champ libre à d’autres substances plus toxiques ce qui permettra à nos sociétés de récupérer des loques humaines prêtes à prendre n’importe quel encensoir comme lanterne...

On peut rejoindre un autre esprit au combien subversif, Pierre Bourdieu, et découvrir avec ses commentaires : « qu’à l’origine de la loi il n’y a rien d’autre que l’arbitraire et l’usurpation, qu’il est impossible de fonder le droit en raison […] Blaise Pascal en tire une conclusion typiquement machiavelienne : faute de pouvoir faire accéder le peuple à la vérité libératrice sur l’ordre social (« veritatem qua liberetur »), parce qu’elle ne pourrait que menacer ou ruiner cet ordre (politique), il faut le « piper », lui dissimuler « la vérité de l’usurpation », c’est à dire la violence inaugurale dans laquelle, s’enracine la loi, en la faisant regarder comme « authentique, éternelle » [6]

Mais revenons à ce livre sulfureux : tout de la première à la dernière page sent l’infâme et le sperme, avec, parodie extrême, le poppers qui enivre les héros de cette luxure infernale ! Tout est étudié pour vous faire chavirer et perdre les sens et il faudrait bien un examen par les plus grands chercheurs en sorcellerie du Vatican, pour débusquer tous les termes employés qui décrivent l’abandon aux instincts les plus pervers ! Ce livre mérite le bûcher et la fumée ! Voilà une inhalation saine pour des chrétiens à la recherche de l’amour de Dieu !

« Il se sent à ce point possédé, transpercé de part en part, rempli, déchiré, dévasté, qu’il est à ce moment, réduit à la jouissance prodigieuse que produit l’ardillon qui l’anéantit en même temps qu’il l’excite chaque seconde davantage. »
STEELCOCK joue avec les fantasmes comme un jongleur avec ses quilles, il fait du poppers une potion magique, il se moque des « morlenoeuds » c’est à dire les humains que nous sommes ! Mais ce livre, Oh ce livre : « LARRY POPPERS », est aussi dangereux dans ce qu’il instille comme ironie envers les institutions, les amitiés hétéros viriles et saines, et les choix politiques que nous connaissons ! Il fait passer en effet l’acide de la raillerie et du persiflage sur notre société comme il enduit de gel son braquemart magique pour des sodomies sans fin et sans limite !

Même la poésie est bafouée ! Il parsème ici ou là quelques alexandrins de façon fort habile et se moque du théâtre classique français !
« Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux

depuis que le sommeil n’est entré dans leurs yeux

et le jour a trois fois chassé la nuit obscure (...) »

Vous voyez jusqu’où il va mais le pire est encore à venir : il parle d’une altesse qui se laisse aller à être ce qu’il est c’est à dire une vraie salope accroc à la queue !

Sous des dehors innocents « LARRY POPPERS » fait vaciller toute la société, ses baguettes magiques agitent une liberté inouïe en voulant faire des hommes et des femmes des néo-païens du cortège de Dionysos et des hédonistes ! Les bacchanales, terme venant du dieu Bacchus donc de Dionysos, sont présentes partout ! « LARRY POPPERS » est une tentative rouée qui amène à croire que l’histoire revient à ses sources dans l’optique du mythe de l’éternel retour et que les temps anciens avant la rigueur, les menaces, l’inquisition, les castrations physiques et morales, le chantage et la peur, pourraient retrouver sur terre leur place ! VADE RETRO LARRY ! Sainte EDVIGE [7] priez pour nous !!!

Là, le concombre godifié tombe en prière et nous l’avons laissé psalmodier d’incompréhensibles invocations alors que nous partions sur la pointe des pieds !

Vous aurez compris tout l'humour du Concombre Godifié qui sous prétexte d'attaquer ce livre audacieux, nous en livre les meilleurs côtés !



*****

LE DROIT DE REPONSE D’ANDREW S. STEELCOCK auteur de « LARRY POPPERS »




Traduction assurée par M. DENFER des éditions H&O



CG : Vous venez de prendre connaissance de l’article du Concombre Godifié sur votre livre et son appel très ferme contre « Larry Poppers », quel est votre sentiment devant ses réactions ?


A. S. Steelcock : J’ai un respect infini pour le Concombre Godifié que j’ai eu le plaisir de rencontrer autrefois, à Mykonos. Il venait d’avoir dix-huit ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme et je suis tout de suite tombé sous son charme. Nous avons passé plusieurs jours ensemble, vécu de tzatzikis et d’eau fraîche, et même partagé, si je me souviens bien… un diable de pâtre grec, avec une gueule de métèque et des cheveux aux quatre vents.

C’est pourquoi, bien que nos chemins aient divergé, sa réaction me peine profondément. Mais enfin, ainsi que la vertu, le crime a ses degrés et je voudrais lui dire ici que, par-delà le bien et le mal, le crime qu’il me reproche n’est pas si grave puisque ce livre, comme sa sainte vie, est tout imprégné par l’amour du prochain, puisque mes intentions n’étaient pas malignes en l’écrivant, et puisque le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur.


CG : Utilisez-vous souvent la technique du pastiche qui dans votre roman est déclinée à plusieurs niveaux : l’histoire elle-même, les références à certaines chansons, le détournement des sigles, l’utilisation des alexandrins…


A. S. Steelcock : Cet ouvrage est le premier du genre que je commets. Comme vous le savez sans doute, je suis professeur et directeur du très renommé Institut des sciences magiques et occultes de l’Université libre de Monte-Braco, où j’ai l’honneur de jouir de la confiance de Son Altesse Révérendissime le prince régnant Ernesto II, à qui je dois, et permettez-moi de l’en remercier publiquement dans vos colonnes, les très généreux crédits de recherche qui nous ont permis, à mes collaborateurs et à moi-même, de conduire des travaux qui, en toute modestie, me valent aujourd’hui un respect universel.


Mon souci, en écrivant ce livre, était essentiellement pédagogique : redresser les multiples erreurs qu’une romancière à succès a diffusées ces dernières années sur le monde de la sorcellerie. Si j’ai adopté une forme légère que vous appelez pastiche, c’est seulement pour rendre mon propos attrayant, et compréhensible par le plus grand nombre.

CG : La transposition des personnages connus est très transparente, on remarquera au passage Mrs Thanatcher mélange de « Thanatos » (mort) et de « Thatcher », Premier ministre anglais de 1979 à 1990, ne craignez-vous pas justement d’être trop transparent ou cela ajoute-t-il un élément supplémentaire à ce que l’on pourrait considérer comme une « farce » moderne au sens noble que le mot « farce » a pu avoir à l’époque classique ?


A. S. Steelcock : Vous aurez remarqué également que le Premier ministre du président Kraposy, Attila le bien prénommé, porte le joli patronyme de Flicon, ce qui à l’heure d’Edvige…

Vous dites farce, cela me va. Satire m’irait aussi – avec ou sans y. Nous autres Gallois sommes certes un peu rustres, lourdauds, moins raffinés que les Français. Mais pourquoi faudrait-il que la charge contre une mesure aussi stupide que l’interdiction du poppers soit conduite avec délicatesse ? Il y a dans l’irrespect, la caricature, ce que vous appelez, je crois, la déconnade, une volonté à la fois jouissive et libératrice d’exorciser le danger que représente, chez ceux qui prétendent nous gouverner, la conjonction de la bêtise, de l’imposture et de l’esprit de sérieux.


En tout cas, je ferais mien volontiers le prologue à son Gargantua d’un de vos auteurs que je préfère, François Rabelais : « Buveurs très illustres et vous, vérolés très précieux, c’est à vous, à personne d’autre que sont dédiés mes écrits. »


CG : La sexualité débordante des personnages, leur « hédonisme » (le mot est de vous dans le livre) est-il un élément gratuit ou au contraire un élément déterminant d’une philosophie de vie où le corps, avec ses besoins et ses instincts, reprend une place centrale essentielle ?


A. S. Steelcock : Nous sommes dans une époque étrange – n’est-il pas ? –, où, afin de nous faire avaler d’innombrables régressions sociales, on tente de recycler ces vieilles lunes que sont les religions. Car, nonobstant leurs rivalités de boutique, elles ont bien toutes une chose en commun, tellement utile aux gouvernants de toutes les époques : l’appel à la contention des désirs ici-bas, au motif que le bonheur n’est pas de ce monde et que les jouissances qu’il procure sont aussi fallacieuses que néfastes à notre salut.


N’étant pas très sûr de l’existence d’un autre monde et n’en ayant rien à foutre de mon salut, j’ai, en ce qui me concerne, fait mienne, il y a quelque temps déjà, l’option philosophique, que je qualifierais volontiers de fondamentale, consistant à rechercher le plus possible de plaisirs offerts par la vie terrestre, sous la seule réserve de ne pas nuire à autrui. Et le plaisir sexuel étant un des plus intenses de ceux qui sont à notre portée…


CG : Un des ressorts du livre est le « poppers », interdit en France depuis peu, une enquête de La Mutuelle des étudiants en 2006 ainsi que d’autres enquêtes ont fait ressortir une utilisation très répandue de diverses « drogues » et de l’alcool chez les jeunes, soulignant une augmentation de 50% de cette consommation sur une dizaine d’année. Dans ce cadre là l’interdiction du poppers, vasodilatateur dangereux lorsqu’il est utilisé avec d’autres médicaments « stimulants », ne vous semble-t-elle pas une mesure préventive nécessaire ?


A. S. Steelcock : Et le fait que des aéroplanes tombent parfois ne vous semble-t-il pas nécessiter l’interdiction pure et simple de l’aviation ? Le fait qu’on peut mourir d’une arête de maquereau coincée dans le gosier, la prohibition de la consommation de tout poisson ? Voire la culture des concombres puisqu’il est attesté – sauf le respect à mon vieil ami Godifié –, que ceux-ci provoquent chaque année de nombreuses occlusions intestinales ?


Plus sérieusement, la prohibition n’est jamais une solution. Elle ne fait que créer du trafic et entraîner d’honnêtes citoyens au viol de la loi. Ce qui est dommageable pour l’esprit public, mais inévitable quand la loi est inique. On sait cela depuis qu’enfants nous avons vu Les Incorruptibles, n’est-il pas ? Était-il vraiment indispensable de rajouter une prohibition à toutes celles qui existent déjà, pour un produit qui n’a rien d’une drogue, qui ne génère aucune addiction, qu’on utilisait autrefois pour réveiller les dames de la haute société lorsqu’elles tombaient dans les pommes ; qui n’est qu’un pousse-à-jouir, un catalyseur de plaisir ?


Pourquoi le poppers serait-il plus dangereux dans votre curieux pays que dans les 26 autres États de l’Union européenne, aux États-Unis d’Amérique, en Australie ou au Canada ? Où sont les études épidémiologiques qui justifient une telle interdiction ?

S’il y a des dangers à l’associer à d’autres substances, et il y en a, cela relève de l’information, de la pédagogie, de la responsabilité personnelle, pas de l’interdiction. Interdit-on le whisky, le gin ou la vodka sous prétexte que, pris avec certaines substances médicamenteuses, ils peuvent être mortels ? Les viandes en sauce doivent-elles être frappées de prohibition parce qu’elles risquent d’être fatales aux personnes dont le taux de cholestérol est trop élevé ?


Pourquoi vos hommes politiques, qui se disent libéraux en matière d’économie, ne le sont-il pas en matière de mœurs ? Pourquoi vous invitent-ils à faire des comparaisons avec l’étranger quand il s’agit de supprimer vos droits sociaux mais jamais quand il s’agit du mariage des couples de même sexe ou de renifler le contenu excitant d’une petite bouteille noire ? Comment pouvez-vous encore tolérer de pareilles intrusions dans le domaine purement privé ? Accepterez-vous aussi quand ils vous interdiront de baiser dans telle ou telle position sous prétexte que celle-ci plus que celle-là comporte un risque de mourir en épectase ?


La vérité, voyez-vous, est ailleurs. Il me semble que ce gouvernement qui reçoit le pape en grande pompe a compris combien la jouissance est subversive, et que l’un de ses buts est d’empêcher les Français de jouir. Parce que plus on jouit, moins on a la tête à la messe et au travail. Mais ce que je ne comprends vraiment pas, c’est pourquoi devant de telles atteintes, aussi stupides qu’injustifiées, à votre liberté de jouir, vous restez aussi apathiques.


CG : Nous vous laissons le mot de la fin !


A. S. Steelcock : Comme avait coutume de dire, en arrivant au port, mon arrière-grand-oncle, ce capitaine au long cours qu’immortalisa un autre de vos grands écrivains que j’aime énormément beaucoup, Alphonse Allais : « Amène le foc, moussaillon ! Tirlipimpon, sus aux garçons ! »




* * * *



Le site d’H&O se visite à cette adresse : http://www.ho-editions.com/

Les livres se trouvent également en librairie ou peuvent s’y commander.

Saluons donc avec toute notre sympathie les éditions H&O qui offrent une large palette de livres incontournables consacrés au monde LGBT !


« Larry Poppers », par Andrew Stephen STEELCOCK, parution septembre 2008, aux éditions H&O

Notes :

1 un érotique c’est à dire par raccourci plaisant : un livre érotique !


2 Synonyme recherché de solitude qui est actuellement la sienne perdue au cœur d’une île de méditerranée

3 Ecrivaine anglaise, mère d’Harry Potter

4 Enfant, personne très jeune (que l’on doit encore moucher) « Je vous ai mouché, morveux, et je vous moucherai encore. En grandissant, vous avez trouvé moyen de vous rapetisser (...) nous sommes allés chacun de notre côté, moi du côté de l’honnêteté, vous du côté opposé ». Victor HUGO, Quatre-vingt-treize, 1874, p.227. Ou personne gonflée de prétentions en dépit de son jeune âge. "Un sale petit morveux". « Une bande de petits morveux, des petits batailleurs, bien ragoteurs, bien enragés, bien connards » (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p.274) Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales http://www.cnrtl.fr/ Dictionnaire Moderne > Trésor de la Langue Française

5 SORCIER vient du latin tardif (sortiarius) qui signifie diseur de sorts ! « Jusqu’à la fin du XV°s les idées confuses que l’on se fait sur les détenteurs de pouvoirs merveilleux se traduisent par différents termes pour exprimer la même notion ; devin, enchanteur, charmeur, ensorceleur, sorcier, avec des caractères distinctifs ; ils sont tous des agents du diable. Au XVI°s l’élaboration du concept de magie et l’apparition du terme magicien fait que sorcier ne désigne plus que les vils artisans de maléfices qui participent au sabbat et se vendent au diable. » Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales http://www.cnrtl.fr/

6 Bourdieu P., « violence symbolique et lutte politiques », Méditations pascaliennes,Le Seuil, Paris 1997
7 Sainte EDVIGE avait l’habitude de tout ficher dans son couvent y compris les habitudes bonnes et mauvaises de ses collègues, les personnes en mal de renseignements la prient. Lors de son martyre, elle est morte étouffée par son propre fichier durant la nuit de la Saint Poppersmanie lancée par les Ostrofolles et Ostroputes qui prirent la Place Beauvau au début du XXI°s.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire