Pensées bien pensées !


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Ayant souvent eu l’impression d’écrire sur du vent et de fixer des horizons vides sur le net, et alors que je m’interrogeais sur l’utilité de tous les réseaux sociaux (en dehors de l’avantage de rester en contact permanent avec sa « tribu », mélange d’ami-e-s et de famille), l’actualité m’apporte ces jours-ci une incroyable réponse ! Démasquant les propagandes mises en place depuis des lustres, ces réseaux sociaux, et autres inter-connexions via les portables notamment, ont permis aux peuples opprimés des prises de conscience irréversibles qui, comme des lames de fond ou des barrages qui cèdent, commencent à renverser sous nos yeux les temples des dictateurs et leurs régimes délirants et brutaux.


La soif de révolution des uns a pour contre balancier la frilosité des autres, on a d’ailleurs l’impression que certaines démocraties s’accommodent fort bien d’une forme d’esclavage des peuples limitrophes, puisque cette soumission peut les servir… Cela devrait toutefois faire réfléchir les citoyens de ces mêmes démocraties sur la relativité de leurs libertés.


Peu importe si des peuples souffrent d’une absence totale de démocratie, certains pays ne retiennent que le relatif bien-être d’un immobilisme politique autour de leurs frontières, oubliant d’où ils viennent eux-mêmes et par quel chemin ils sont arrivés là où ils sont.


A la lecture de certains blogs, on constate que des bloggers se coulent eux-mêmes du ciment aux pieds dans un suicide webien ! C’est le blog de ciment, indigeste et lourd ! D’autres ne communiquent que par des présentations très recherchées mais presque déshumanisées et sans parole. On y prend un froid de conscience en moins de deux. C’est le blog de glace.


Le blagueur a laissé sa place au blogger, et celui qui a de la tchatche n’est pas forcément celui qui hante les « chats » du net où d’ailleurs rien ne s’échange hormis les pires banalités au-dessous de la ceinture.


Beaucoup de sites ou blogs gays n’ont aucune impartialité et ne servent qu’une propagande mercantiliste du « tout est beau et tout est bon à consommer dans la gaytitude » ! On y évite soigneusement ce qui fâche, ou diffère de l’orthodoxie imposée. La critique y fait cruellement défaut.


Les lieux de drague ont toujours offert des possibilités de contact « direct » : on se plait ou non, on consomme ou non, on se revoit ou non ; la « rencontre » est rondement menée sans état d’âme excessif et dans une approche presque sauvage ou instinctive. Avec l’avènement des réseaux sociaux et des réseaux de baise pour dire clairement les choses, cette « rencontre » ne s’inscrit plus dans l’immédiat, c’est plutôt le temps différé, le temps soi-disant de la réflexion, le temps du vent qui fait tourner les girouettes et surtout le temps perdu. Vous vous plaisez par annonce interposée, vous avez des points communs par profil interposé, vous semblez être attiré par pics interposés par des rencontres de tel ou tel type et vous restez le doigt en l’air sur un clavier qui ne joue pas exactement la musique à laquelle vous pourriez vous attendre. Car on joue beaucoup effectivement avec les nerfs des autres…Ainsi on atermoie, on remet à demain ou au surlendemain, on brouille les pistes, on ne sait plus très bien ce que les mots signifient. Et si l’un des cybernautes oublie justement le sens des mots qu’il emploie n’y voyant pour lui que mouvance légère de ses états d’âme dans la confusion d’une fin de soirée, l’autre se sent berné et manipulé tout le long. Internet offre donc je ne sais combien d’églises dédiées au dieu cul dont les fresques et les vitraux sont réalisés avec le patchwork de toutes les annonces et de toutes les photos des connectés ! Comme dans les églises anciennes la supercherie initiale brille des mille bougies de nos convoitises et de nos éternelles litanies qui montent ainsi vers des dieux figés dans leur détail ou leur posture. Le poppers tel un encensoir finit de mélanger les cartes de la réalité, du mensonge et du rêve.

Et si le « café » était à l’image de notre société, à la fois fortement égoïste et victime de la crise économico-morale ? Je m’explique : il est très difficile en effet aujourd’hui de trouver quelque part un bon café et le meilleur que l’on puisse trouver c’est tout compte fait celui que l’on consomme chez soi ! Étonnant non de voir un produit meilleur à la maison que celui qu’on peut trouver chez un professionnel ! Et pour cause, en privilégiant trop souvent le bas de gamme (en matière de café comme de thé) il devient rare d’être satisfait par ces « breuvages » en tant que consommateur. Le petit noir au coin du bar devient le petit amer ! Le café en fin de repas se transforme en bombe à retardement acide ! Le café-branché donne envie de se débrancher et le café-gourmand devient le café-tourment pour estomac fragile… Prévert avait évoqué la solitude et la détresse de ceux qui ont faim, en parlant du « café-crime-arrosé sang ! » et de cette constatation triste de repliement et de mur infranchissable entre les individus :
« Il a bu le café au lait
« Et il a reposé la tasse
« Sans me parler. »
Plusieurs dizaines d’années nous séparent de ces poèmes mais à bien regarder nos contemporains de près, le petit café du matin devient le « petit des idées noires » : cher, vite bu, avec un raclement de gorge et un rictus animal comme pour en atténuer l’amertume ou rejeter symboliquement dans un souffle la journée qu’il annonce.


Pour nombre de politiciens, la politique consiste à parvenir au pouvoir, à la puissance et à la richesse tout en privilégiant leur caste. Ceux-ci n’ont d’autres programmes politiques que les besoins de se maintenir coûte que coûte et d’en profiter le plus possible. Inutile de rechercher une quelconque piste innovante, une quelconque idée économique ou une vision sociétale particulière et originale, tout est tourné sur leurs prérogatives et leur mainmise sur la société. Comme ils ne peuvent parvenir à sortir d’une crise financière ou à avoir une vue pertinente sur leur propre pays à court ou long terme, ils ajoutent la plupart du temps à leur incompétence des affaires de l’état une incompétence totale et morale sur les évolutions et les mœurs de la société qu’ils devraient pourtant défendre, en s’arrêtant à leur propre vision du monde qu’ils érigent en dogme intouchable... Pourquoi changer et se torturer sur des questions simples au demeurant qu’ils jugent idiotes, dérisoires, déplacées, contre nature, mêmes si tous les pays autour de nous se les sont posées depuis bien longtemps et ont avancé en matière législative pour le bien être de millions d’hommes et de femmes ? Ainsi, tous ces sujets actuels, qu’une société moderne a le droit de proposer, à savoir : le mariage homosexuel, l’homoparentalité, la facilité à l’adoption pour un couple ou une personne seule (que l’on soit lgbt ou non), la maternité pour autrui, le droit de garde dans un divorce et le droit des enfants à vivre avec le parent de leur choix, le suicide assisté, l’euthanasie, l’assistance sexuelle pour handicapées, la recherche sur l’embryon etc. ne trouvent chez nous aucun début de réponse.


La photographie dit plus aujourd’hui sur le corps qu’elle approche, car elle cumule, inconsciemment ou non, toutes les expériences des photographes précédents et toutes les réminiscences que la peinture suggère et distille. Cela finit par former de multiples couches subtiles comme les vernis anciens.


Pour beaucoup de gens voyager est un luxe inabordable, et nous vivons dans le mirage d’un monde accessible à l’ombre des nantis... En fait notre seul vrai départ, notre « embarquement pour Cythère », hier comme aujourd’hui, est un aller simple six pieds sous terre.


La légende de Jésus est belle et touchante mais elle est malheureusement caricaturée par une troupe de théâtreux papaux depuis 2000 ans ! Histrions qui roulent le public dans la farine des dogmes, la cruauté de leur jugement et le prix exorbitant qu’ils veulent tirer de leur interprétation.


Il y a des mots qui ouvrent des dimensions magiques, tel : « pharaon » ; d’autres à l’opposé se recroquevillent comme de peureuses sensitives, tel « bureau ».


A ceux qui ont pour livre de chevet « Comment se faire des amis », je conseille la lecture du tome 2 « Comment les conserver » !


Dans les relations dites « amicales », un clash a souvent deux angles de vue différents : d’un côté on perçoit soudainement un trompe l’œil passé inaperçu et on se défait de l’illusion d’une amitié, de l’autre on perd un véritable ami.


Dans le monde gay il n’y a pas de volte face mais des volte cul !


Un nouveau slogan pour les accrocs des courriels : il n’y a qu’email qui m’aille !


Le corps humain est une merveille de mécanique : la respiration, la déglutition, l’ouverture exacte des maxillaires et la science de la langue se coordonnent toutes seules dans la fellation !



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