Poèmes dédiés à tous ceux qui souffrent de violence


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Notre monde est d'une cruauté infinie qu'on se tourne vers le passé ou qu'on regarde le présent ! Une cruauté entièrement due à la férocité de l'Homme vis à vis de l'Homme !

Tout récemment des films comme "L'arbre et la forêt" de Ducastel et Martineau , des livres comme "Les condamnés" de Philippe Castetbon et des chansons comme celle d'Halim Corto "Juste par amour",  dont a si bien parlé Daniel Conrad Hall le rédacteur en chef des Toiles Roses, viennent nous rappeler que la souffrance de tant d'hommes et de femmes est toute proche de nous et encore, et trop souvent, liée à l'expression d'une homophobie criminelle... Mais la cruauté ne touche bien sûr pas que ces personnes, elle continue de se développer dans des situations de guerre et dans les tortures qu'elle peut engendrer, comme celles pratiquées à Abou Ghraïb, dont les célèbrent photos témoignent de cette volonté d'avilir et de détruire.

J'ai retrouvé deux poèmes que j'avais écrit sur ces thèmes il y a déjà plusieurs mois et qui sont reproduits ci-dessous.



Aux poings liés, et sans visage,
La nudité ne se partage
Pas. La mort rode, elle est obscène
Comme attachée à une scène


D’obsessions et de tortures !
Les corps délaissés y perdurent
Mais la douleur n’a plus de force
Pour que la révolte s’amorce.


Sac de papier ou sac poubelle,
On veut cacher et on révèle
Ce que l’on croit être un rebelle !



Le nu devient signe de honte
Quand la folie serpente et monte
Au cœur de l’inhumanité.






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Les corps, offensés dans leur chair,
Montrent la nudité de l’âme
De ceux qui humilient les femmes
Et les hommes dans un enfer

Du quotidien ! Habits de larmes,
Voile du mépris incessant,
Les longues écharpes de sang
Y illuminent nos alarmes !

Le nu comme amour et don
A un autre reflet immonde
Qui parle de mort et qui sonde
La bassesse des sans pardon !


Fraîcheur, regard, esprit, prescience,
S’effacent devant leur mépris !
Ce que l’on est va rester pris
Dans les filets de leur démence !


Ainsi le corps en nudité
S’estompe au fond des rêves fluides,
La couleur aux clartés livides
Y laissant l’ombre d’un été.


JL Garac

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Notes

voir article de Daniel Conrad Hall : article sur le site LES TOILES ROSES

voir mon article sur "Les condamnés" : article sur Philippe Castetbon

voir mon article sur le film "L'arbre et la forêt" : article sur le film de Ducastel et Martineau




Les 2 illustrations sont des collages numériques que j'ai réalisés.

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